Retrouvez ici les conseils Delbard en lien avec le Développement durable pour s’occuper du jardin tout en préservant l’écologie, l’équilibre naturel de la faune et de la flore.
L’écologie est aujourd’hui un sujet important, placé au cœur de notre société. C’est pourquoi, nous aussi nous nous sommes penchés sur le sujet et nous essayons de vous apporter des réponses pour prendre soin de votre extérieur et de vos plantes tout en prenant soin de l’environnement.
Si vous cherchez à créer un potager qui combine à la fois l’esthétique et une bonne récolte, vous pouvez envisager de planter des associations qui se complètent mutuellement.
Ces associations aident à améliorer la pollinisation, à repousser les insectes nuisibles et encouragent une meilleure croissance des plantes. On vous donne les meilleures astuces afin d’avoir un rendement plus qu’appréciable toute l’année.
Les associations gagnantes
Les tomates et les œillets d’inde
Les œillets d’indes sont une excellente plante compagnon pour les tomates. Ils peuvent aider à dissuader les pucerons, les aleurodes et autres ravageurs communs des tomates. De plus, les œillets d’indes attirent les pollinisateurs, ce qui peut augmenter la production de tomates.
Les carottes avec la camomille et bien d’autres…
La camomille est une plante qui se marie parfaitement avec les carottes. Elle favorise son développement et permet de repousser les insectes qui les attaquent. De plus, la camomille peut aider à améliorer la saveur des carottes et à augmenter leur production.
Les carottes se marient aussi parfaitement avec les poireaux, la sauge, la coriandre, l’oignon ou encore le romarin. Peu difficile, il vous laisse un choix de disposition intéressant au potager.
Les oignons avec les carottes, les laitues ou les radis
Oignon, poireau et ail sont les bases de nombreuses associations. Lorsque vous les plantez, pensez qu’ils seront de bons compagnons pour les carottes, les laitues ou encore les radis, sur des lignes voisines. Ces associations sont réputées chez les jardiniers, en raison du rendement abondant que ces légumes peuvent apporter.
Les cosmos et les pommes de terre
Les cosmos attirent les syrphes. Ces derniers se nourrissent des pucerons, nuisibles pour les pommes de terre.
Les pensées et les choux
Les pensées ont des propriétés insectifuges qui empêchent les choux d’être attaqués par les insectes comme les altises. En les associant, vous assurez une bonne récolte et un espace coloré tout au long du printemps.
Découvrez le récapitulatif des associations gagnantes au jardin ci-dessous.
Un bon moyen d’apporter de l’engrais de qualité à vos végétaux est de réaliser un compost dans un coin de votre balcon ou terrasse. Le compost apporte l’humus nécessaire au développement du milieu microbien et les fertilisants nécessaires au bon développement de vos plantes.
Le compostage dure en général 6 mois pendant le printemps et l’été. Vous pourrez ainsi sur votre balcon faire du compost avec un composteur adapté.
Quels sont les ingrédients possibles de votre compost de balcon ?
Il faut éviter de composter un seul composant ; il faut équilibrer les apports en carbone et en azote.
Les restes de légumes et de fruits, sauf s’ils ont été traités (c’est souvent le cas des fruits du commerce – même les pommes de terre sont traitées à l’anti-germe)
Certains cartons non imprimés comme les boîtes à œufs, les cartons ondulés ou les cartons des rouleaux pour les toilettes. Pas de papiers colorés qui contiennent des métaux lourds. L’encre noire est, elle, la plupart du temps réalisée avec du carbone. Les cartons apportent du carbone, ce qui permet d’équilibrer le compost car les déchets végétaux apportent plutôt de l’azote.
Les journaux que vous déchirerez au préalable
Le marc de café est riche en azote et en oligo-éléments et les filtres sont généralement biodégradables
Les moûts de raisins
Les sachets de thé
Les litières animales
Les coquilles d’œufs
La couenne de jambon, les croûtes de fromage …
Les restes de poissons
Les coquilles de noisettes, de noix, de pistaches …
Les cheveux, poils, ongles, plumes …
Les feuilles saines, les fleurs fanées, les bouquets de fleurs fanées
Evitez les mauvaises herbes en graines et supprimez les racines. Evitez également les restes de viandes qui peuvent dégager des odeurs gênantes.
Source : www.consoglobe.com
Nos conseils Delbard :
Débutez en installant un paillage de débris sec et vert au fond de votre bac.
Disposez d’une couche de matière végétale fraîche : gazons…
Ne tassez pas vos déchets mais repartissez-les.
Installez des débris de plantes, des feuilles mortes, de la paille, vraiment tous les déchets organiques du jardin.
Vous le savez, les abeilles sont menacées depuis maintenant plusieurs années… Elles jouent pourtant un rôle primordial dans l’équilibre naturel et la préservation de la biodiversité. Grandes pollinisatrices, les abeilles contribuent à la croissance et la prolifération des végétaux, et sont donc indispensables à l’environnement. À notre niveau, nous jardiniers, nous nous devons d’agir pour les aider ! Nous devons attirer nos amies les butineuses et faire de nos jardins, des abris accueillants.
Alors, comment aider les abeilles dans votre jardin ?
Semez des plantes mellifères à une seule rangée de pétales pour les abeilles
Les fleurs sont indispensables pour les attirer. Il faut leur proposer des plantes intéressantes et notamment les plantes “mellifères” qui ont la particularité de produire beaucoup de nectar (dont les abeilles se servent pour la fabrication du miel). Les mellifères à une seule rangée de pétales sont prisés car elles possèdent plus de pollen que les autres fleurs et elles sont également plus faciles à atteindre pour les abeilles.
Privilégiez la diversité pour sauver les abeilles et proposez des plants potagers et aromatiques
Le but est d’introduire une grande variété de formes, couleurs et fleurs différentes pour faire venir plusieurs espèces d’abeilles. Au potager, donnez priorité aux légumes qui fleurissent comme les concombres, les citrouilles, les poivrons ou encore les courgettes. Certaines aromatiques produisent aussi une grande quantité de nectar : la coriandre, la sauge, la menthe ou encore le thym.
Pour les abeilles, préférez le vert, le bleu et le violet.
Les abeilles sont capables de voir de façon distincte le bleu, le vert et le violet. Si vous plantez des fleurs de ces couleurs, vous aurez du public, c’est garanti ! En voyant bien les couleurs, elles auront plus tendance à venir butiner dans le jardin.
Favorisez les plantes indigènes et prairies fleuries pour la pollinisation.
Dans leur habitat naturel, les abeilles sont entourées de fleurs sauvages. Donc, si vous en installez dans votre jardin, elles n’en seront que ravies ! Elles prendront plus rapidement leurs marques et cela favorise leur installation sur le long terme. En plus d’attirer les abeilles, les jolies plantes indigènes et prairies fleuries fleuriront le jardin pendant au moins 2 ans, du mois de juin aux premières gelées.
Choisissez des fleurs qui fleurissent à des époques différentes pour les aider toute l’année
On vous l’a déjà dit : Privilégiez la diversité ! En prenant des variétés qui fleurissent à différents moments dans l’année, vous permettez aux abeilles de venir chercher de la nourriture tout le temps. Les abeilles resteront longtemps dans votre jardin si elles trouvent tout ce dont elles ont besoin pour être heureuses.
Installez un abri pour les abeilles
Et oui, comme on vous le dit, il est important d’apporter des fleurs pour que les abeilles se sentent bien dans votre jardin mais il est aussi important qu’elles y restent. Toutes les abeilles ne vivent pas en ruches, bien au contraire. Il existe différentes espèces comme les “sauvages” ou “solitaires” qui évoluent seules. En général, elles élisent domicile dans les vieux morceaux d’écorces de bois ou encore dans les cavités dans les murs. N’hésitez donc pas à investir dans des hôtels à insectes pour leur permettre d’avoir un abri. Si vous avez la place et le temps, vous pouvez tout à fait installer une ruche dans votre jardin. Vous permettrez donc aux abeilles d’avoir un abri mais vous pourrez aussi récolté du miel après quelques formations et explications. Si vous choisissez d’
installer une ou des ruches, n’oubliez pas la sécurité : combinaisons et casques sont indispensables !
Réservez un petit point d’eau aux abeilles
Comme tous les êtres vivants, elles ont besoin de boire. Cependant, de par leur petite taille, elles ne peuvent pas boire de partout ! En effet, les bains d’oiseaux sont beaucoup trop profonds. Il est donc important de leur prévoir une petite soucoupe en plaçant tout simplement un plateau très peu profond, que vous entourerez de cailloux et que vous remplirez d’eau.
C’est à vous de jouer !
Et surtout, si vous avez d’autres astuces pour attirer les abeilles dans votre jardin, n’oubliez pas de les noter en commentaire !
On attend vos retours !
Vous pouvez aussi nous questionner sur nos réseaux sociaux : Facebook et Instagram
Le compost est un engrais 100 % naturel constitué à partir de déchets verts du jardin.
Composter, c’est décomposer ces déchets afin qu’ils produisent un compost naturel et à moindre coût pour permettre à votre plante de se nourrir.
Créer son propre compost permet de :
recycler tout les déchets organiques du jardin (épluchures de légumes et de fruits, fleurs fanées…) et par le désherbage ainsi que les différents déchets de la cuisine.
d’avoir un sol, facile à travailler et nutritif, idéal pour le développement des futures des plantes.
de rendre utilisables des déchets organiques qui se perdraient et pourraient se montrer encombrants voire polluants.
de se passer d’engrais chimiques, d’éliminer les pesticides.
de faire des économies.
de réaliser des récoltes saines et abondantes.
Comment réaliser son compost ?
Vous pouvez fabriquer votre compost vous-mêmes, de deux façons différentes :
Le compostage en silo/bac ou en tas
Que ce soit dans un composteur en bois ou en plastique, libre à vous de choisir la contenance dont vous avez besoin (200/600l…)
Les conseils Delbard :
Débutez en installant un paillage de débris sec et vert au fond de votre bac.
Ajoutez une couche de matière végétale fraîche : gazons…
Ne tassez pas vos déchets mais repartissez-les.
Installez des débris de plantes, des feuilles mortes, de la paille, vraiment tous les déchets organiques du jardin.
Équilibrer les couches de déchets : − matières carbonées et azotées,* − matières sèches et humides, − matières grossières et fines, − matières rapides à décomposer et matières à décomposition lente.
*matières carbonées : Ce sont principalement les déchets bruns, durs et secs, comme par exemple les branches, feuilles mortes, la paille, les branches, le papier, le carton. Ils contiennent beaucoup plus de carbone que d’azote. *matières azotées : Ce sont les déchets Verts, Mous et Mouillés, comme les épluchures, les restes de légumes et tonte de gazon. Ils sont facilement digérables, ils sont remplis de sucres et protéines en abondance pour nourrir, développer et reproduire les micro-organismes.
En théorie, il faudrait : – mélanger une quantité égale de matières carbonées (sèches) et azotées (humides) – ou mélanger 1/3 de matières carbonées et 2/3 de matières azotées.
Les insectes pollinisateurs (abeilles diverses, bourdons, syrphes, papillons) transportent le pollen et sont indispensables à la fructification et à la production de graines. Ces butineurs se raréfient un peu plus chaque jour. Pensez à eux : attirez-les en installant des plantes mellifères !
Sans butineurs, peu ou pas de fructification
Les abeilles et les bourdons sont incontestablement les rois de la pollinisation. D’autres insectes y contribuent également de manière efficace mais plus modestement. Pour les attirer, installez des haies mixtes au jardin, des massifs de fleurs mellifères, des aromatiques. Ces nombreux insectes aiment la diversité et ont chacun leurs habitudes, donc des prédilections pour des plantes différentes.
Plantez un grand nombre d’espèces, en privilégiant les fleurs sauvages et les fleurs simples, beaucoup plus riches en pollen que les fleurs doubles. Échelonnez les floraisons, mêmes hivernales, car certains insectes butinent très tôt en saison, et d’autres très tardivement.
Laissez pousser quelques ‘mauvaises herbes’ dans un coin du jardin, au pied des haies : pissenlits, consoudes, orties, achillées, épilobes, pâquerettes… Même minuscule, un bout de prairie fleurie fait leur bonheur. N’hésitez pas à semer des mélanges de graines de fleurs pour pollinisateurs : bleuets, coquelicots, réséda, marguerites, sainfoin, soucis, trèfle …
Dans les jardins naturels, presque sauvage, peu travaillés, ces plantes se ressèment d’une année sur l’autre, sur place mais aussi dans d’autres parties du jardin. Attention, à ne pas les désherber ! On peut citer comme exemple de plantes les tournesols et cosmos !
Le saviez-vous ?
Le tournesol, la plante qui suit le soleil
Si le tournesol se nomme ainsi, c’est qu’il a pour habitude de suivre le trajet du soleil tout au long de la journée. Mais qu’est-ce donc qui le motive ainsi à se tourner en fonction de la position de l’astre du jour ? A vrai dire, ce sont les jeunes tournesols qui suivent le trajet du soleil. Avant que les fleurs n’éclosent, les tiges penchent vers l’ouest en cours de journée et se réorientent vers l’est la nuit. Un ballet qui permet au tournesol de grandir mieux et plus vite grâce à l’auxine, hormone de croissance sécrétée par le tournesol, qui provoque ce phénomène étrange. Une fois adulte et sa croissance achevée, le tournesol n’a plus besoin de prendre soin de son auxine. Il cesse donc de tourner. En effet, sa fleur jaune si caractéristique s’oriente alors dans la direction est-sud-est. Toujours selon la même étude, cela permettrait de la maintenir à une certaine température grâce à laquelle elle attirerait plus facilement les insectes pollinisateurs. Les tournesols recevraient ainsi cinq fois plus d’abeilles qui s’ils étaient tournés vers l’ouest.
Le cosmos, la plante étoilée
Le cosmos appartient à la famille des Astéracées. Ce terme « astéracées » inventé par Ivan Martynov, un botaniste russe du XIXe siècle, renvoie à aster, c’est-à-dire aux étoiles. C’est peut-être la forme ronde ou la couleur dorée des fleurs, comparables à des étoiles, qui ont influencé la nomination et la classification de certaines plantes. Les pétales des fleurs de cosmos ont une saveur florale. Les fleurs sont peu goûteuses et sont principalement utilisées pour la décoration. Elles ont l’avantage de ne pas dénaturer les plats.
La plantation des plantes mellifères
Dans les massifs, installez des asters, des monardes, des lavandes, des calaminthas, des campanules, des brunneras, des pulmonaires, des myosotis, des bruyères …
Au potager, optez pour toutes les aromatiques et les engrais verts : thym, hysope, sauges, marjolaine, bourrache, phacélie, lavatère …
En arbustes, n’oubliez pas le chèvrefeuille arbustif, lonicera frangantissima, qui s’épanouit de novembre à mars, ainsi que les viornes d’hiver. Début février, les jours de soleil, vous verrez les grosses abeilles charpentières, noir bleuté, ne plus quitter cette ‘cantine’. Plantez de nombreux arbustes mellifères : lilas, bouleaux, arbres de Judée, eucalyptus, fruitiers, saules, genêts, cornouillers … Dernier conseil, mais tellement évident : ne traitez pas votre jardin, ou, si nécessaire, seulement avec des produits bio ! Vous pouvez également installer des larves de chrysopes qui se régaleront de pucerons, cochenilles, jeunes chenilles, acariens …
En complément, retrouvez ci-dessous une sélection de plusieurs végétaux qui seront bénéfiques pour nos amis butineurs !
Aujourd’hui menacées, les abeilles jouent un rôle primordial dans l’équilibre naturel et la préservation de la biodiversité. Grandes pollinisatrices, elles contribuent à la croissance et la prolifération des végétaux. Elles sont donc indispensables à l’environnement !
La semaine des fleurs pour les abeilles
La semaine des fleurs pour les abeilles est une action menée pour agir en faveur des pollinisateurs et des abeilles. Face à la diminution de la ressource alimentaire des pollinisateurs, il est important que chacun d’entre nous s’engage à agir à leurs niveaux. Pour se faire, il est possible de semer au jardin ou de planter des plantes mellifères dans les jardinières sur les balcons ou les terrasses.
Nos 8
conseils pour aider les abeilles
N°1. Semez des plantes mellifères à une seule rangée de pétales
Comme vous le savez, les fleurs sont indispensables pour cette action. L’objectif est d’attirer les abeilles en leur proposant des plantes intéressantes pour elles. On parle ici de plantes mellifères. Ces dernières ont la particularité de produire beaucoup de nectar ou de miellat, ce qui sert à la fabrication du miel. Les plantes mellifères à une seule rangée de pétales sont à privilégier car elles ont plus de pollen. Retrouvez ici la liste des plantes attractives pour les abeilles !
N°2. Privilégiez la diversité avec des plants potagers et des aromatiques
Il est important de proposer une grande variété de fleurs au niveau de la forme, des couleurs et de la texture. Cette méthode permet de faire venir plusieurs espèces d’abeilles. En effet, pour les massifs plus sauvages, privilégiez les pissenlits ou encore les trèfles blancs.
Pour ceux qui souhaitent des parterres plus esthétiques, optez pour la lavande, les tournesols ou encore les dahlias. Concernant le potager, il pourra attirer nos amies les butineuses grâce aux légumes qui fleurissent. En effet, on retrouve les concombres, les citrouilles, les poivrons ou encore les courgettes. Pour les plantes aromatiques, pensez à la sauge, à la coriandre ou encore à la menthe. Retrouvez ici notre liste d’aromatique que vous pouvez obtenir dans nos magasins Delbard ! Pour le verger, plantez des pommiers, des amandiers ou encore des cerisiers. Les abeilles en raffolent !
N°3. Optez pour le bleu, le vert et le violet
Saviez-vous que les abeilles possèdent une vision du monde trichromatique ? En effet, elles peuvent percevoir distinctement le bleu, le vert et le violet. Privilégiez donc ces couleurs pour vos plantations ! De plus, ces tons permettront de sublimer votre jardin ou vos jardinières.
N°4. Favorisez les plantes indigènes et prairies fleuries
Nos amies les butineuses sont entourées de fleurs sauvages dans leur habitat naturel. Il est donc important qu’elles retrouvent cet aspect dans vos jardins. Disposer des plantes qu’elles connaissent permettra de faciliter leur arrivée. Plantez des plantes sauvages indigènes de votre région et accompagnez-les de plantes cultivées si besoin. En effet, plus il y a de fleurs sauvages, plus les abeilles sont attirées.
N°5. Choisissez des fleurs qui fleurissent à des époques différentes
Pour privilégier la diversité, n’hésitez pas à planter des fleurs qui fleurissent à des époques différentes ! En effet, cela permet aux abeilles de venir butiner à n’importe quel moment de l’année. N’hésitez pas à planter au jardin, sur la terrasse ou sur le balcon différentes variétés de fleurs.
N°6. Installez un abri pour les abeilles
Toutes les abeilles ne vivent pas en ruche. Il existe d’autres espèces d’abeilles, dites « sauvages » ou « solitaires » qui ont l’habitude d’évoluer seules. Elles élisent souvent domicile dans des petites tanières faites de bois naturel. Elles peuvent aussi se nicher dans la végétation en décomposition ou encore dans les murs en terre. N’hésitez pas à installer dans votre jardin, sur votre balcon ou votre terrasse un hôtel à insectes spécifiques !
N°7. Optez pour des soucoupes terre cuite ou des abreuvoirs
Les abeilles ont besoin de boire, comme nous. Pensez à installer des points d’eau spécifiques à leur petite taille. En effet, il ne faut surtout pas que l’abreuvoir soit trop profond. Si vous souhaitez le fabriquer vous-même, utilisez un plateau peu profond et entourez-le de cailloux sur le pourtour. Remplissez ensuite avec de l’eau. Placez votre bac à proximité des fleurs mellifères pour que les abeilles puissent se poser délicatement sur les cailloux pour s’abreuver.
N°8. Parlez-en autour de vous
Pour aider nos amies les abeilles, pensez à en parler autour ! En effet, il est important que chacun puisse se mobiliser afin d’aider ces butineuses. N’hésitez pas à partager ces conseils et à former votre entourage aux gestes à adopter !
Les butineurs sont essentiels pour préserver notre biodiversité. Découvrez ci-dessous 8 conseils pour les faire adorer votre jardin :
Des fleurs,
des fleurs, et encore des fleurs, pour les attirer
Rien de tel que de grands massifs fleuris pour faire venir les abeilles ! En effet, celles-ci se nourrissent essentiellement de fleurs, dont elles viennent butiner le nectar et le pollen. Un geste qui contribue également à la croissance des jardins et l’abondance des floraisons.
1. Semez des plantes mellifères à une seule rangée de
pétales
Des fleurs, c’est indispensable. Oui, mais pas n’importe lesquelles. Cela semble évident, pour attirer les abeilles mais il faut leur proposer des plantes intéressantes pour elles. En effet, cela veut dire qu’il faut opter pour des plantes dites « mellifères », qui ont la particularité de produire beaucoup de nectar, ou de miellat (dont les abeilles se servent pour la fabrication du miel). Il est même préférable de choisir des plantes mellifères à une seule rangée de pétales qui sont particulièrement prisées, d’une part car elles ont plus de pollen que d’autres fleurs, d’autre part car celui-ci est plus facile à atteindre.
Attention tout de même car toutes les plantes ne sont pas mellifères. Les roses, ou les géraniums, par exemple, ne produisent pas de nectar.
2. Privilégiez la diversité et proposez leur aussi
votre potager et vos aromatiques
Le but ici est d’introduire une grande variété de fleurs de formes, couleurs, et textures différentes, ceci afin de faire venir plusieurs espèces d’abeilles. Ainsi, pour les massifs un peu plus sauvages, on privilégiera les pissenlits, les trèfles blancs. Si vous préférez des parterres plus esthétiques, vous pouvez opter pour de la lavande, les crocus, les dahlias, les jacinthes, les soucis ou encore les tournesols.
Le potager peut également contribuer à attirer nos amies les butineuses, si vous donnez priorité aux légumes qui fleurissent, comme les concombres, les citrouilles, les poivrons, ou les courgettes. Certaines plantes aromatiques produisent également du nectar en grande quantité, comme la sauge, la coriandre, le romarin, la menthe ou le thym. Côté verger, les abeilles raffolent des pommiers, amandiers, cerisiers, ou poiriers.
Des mélanges Delbard mellifères
Optez pour des mélanges de semences Delbard pour fleurir votre jardin tout l’été. Facile à cultiver, ces compositions fleuries permettent de gâter les abeilles et les insectes pollinisateurs et de fleurir abondamment car elles comportent des graines de fleurs pluriannuelles, qui vous fourniront à vos une prairie de toute beauté !
3. Préférez le bleu, le vert et le violet
Tout comme l’homme, l’abeille a une vision du monde trichromatique. Celle-ci se situe en revanche à d’autres fréquences du spectre chromatique, dans la mesure où l’insecte est capable de percevoir distinctement le bleu, le vert, et le violet (ainsi que les ultra-violets). Ce sont donc ces couleurs qui, en particulier, ont leur préférence. Veillez donc à privilégier ces tons pour les parterres, pour que les abeilles viennent bourdonner dans le jardin.
Des fleurs ornementales et utiles
Cette sélection compte des espèces sauvages destinées à reconstituer un milieu naturel favorable à la récolte du nectar et du pollen par les abeilles, bourdons, syrphes, papillons…
4. Favorisez les plantes indigènes et prairies fleuries
Dans leur habitat naturel, les butineuses sont entourées de fleurs sauvages. Il est alors naturel qu’elles puissent retrouver, dans les jardins, les plantes qu’elles connaissent et auxquelles elles sont habituées, ce qui facilitera leur arrivée, et installation, dans ce nouvel abri. Assurez-vous donc de privilégier les plantes sauvages indigènes de votre région, que vous pourrez tout à fait accompagner de plantes cultivées, au besoin. Tout simplement, plus il y a de fleurs sauvages, plus vous attirerez d’abeilles.
Voici une sélection de mélanges Prairie fleurie Novaflore. En offrant une ressource alimentaire précieuse pour les insectes pollinisateurs, ce mélange va attirer les insectes nécessaires pour la biodiversité des jardins. Composé de fleurs mellifères colorées, la prairie fleurira le jardin pendant 2 ans, du mois de juin jusqu’aux premières gelées. Vous pouvez également opter pour de l’engrais verts comme la moutarde, phacélie ou trèfle blanc.
5. Choisissez des fleurs qui fleurissent à des époques
différentes
Encore une fois, il s’agit de privilégier la
diversité, cette fois-ci en termes de floraison. Veillez à ce que les fleurs
fleurissent à des périodes différentes de l’année, pour vous assurer que les
abeilles trouvent de la nourriture en permanence dans votre jardin.
“Un jardin agréable et attirant, pour les faire rester !”
Il ne suffit pas seulement que les abeilles viennent butiner vos fleurs pour que votre jardin retrouve un nouvel éclat. Encore faut-il qu’elles y restent ! À vous, de mettre tout en œuvre pour créer pour elles un lieu de refuge confortable.
6. Invitez-les avec des abris pour les abeilles et
tous les insectes
Toutes les abeilles ne vivent pas en ruche. Il existe d’autres espèces d’abeilles, dites « sauvages », ou « solitaires », qui ont l’habitude d’évoluer seules. En général, elles élisent domicile dans des petites tanières faites de bois naturel (bûches percées de trous, vieilles souches d’arbres), de végétation en décomposition, ou encore de cavités dans les murs en terre, qu’elles utilisent comme lieu de reproduction et nidification. N’hésitez donc pas à placer des hôtels à insectes spécifiques.
7. Optez pour des soucoupes terre cuite ou autres décorations abreuvoirs comme points d’eau
Les abeilles ont, comme tous les êtres vivants, besoin de boire. Elles demandent pour cela des points d’eau spécifiques à leur petite taille et leur fragilité. Il leur serait impossible de se poser sur les bains d’oiseaux, par exemple, l’eau y étant trop profonde.
Pour fabriquer un bain à abeilles, il vous suffit d’utiliser un plateau peu profond, que vous entourerez de cailloux (sur le pourtour) pour ensuite le remplir d’eau. Vous placerez le bac à proximité des fleurs mellifères, de manière à ce que les abeilles n’aient qu’à se poser délicatement sur les cailloux pour pouvoir s’abreuver.
8. Lisez des livres sur le thème des abeilles…
LE PETIT TRAITE RUSTICA DE L’APICULTEUR DEBUTANT
Vous voulez vous lancer en apiculture mais vous ne savez pas par où commencer ? Apiculteur déjà installé, vous souhaitez approfondir et mettre à jour vos connaissances ? Ce petit traité répondra clairement et simplement à toutes les questions que vous vous posez.
ABEILLES, UN FABULEUX UNIVERS
Les abeilles accompagnent la vie des hommes depuis toujours et leur rôle dans la nature n’est plus à démontrer. Passionné par cet insecte remarquable, Bernard Soulier met sa plume d’écrivain et son expérience d’apiculteur à son service pour lui rendre hommage, et nous invite à entrer dans l’univers fabuleux des abeilles : leur histoire, leur diversité, leurs amours, leurs ennemis, leur rôle dans la pollinisation et l’organisation fascinante de la ruche.
Les relations entre les plantes à fleurs, les abeilles et les hommes remontent aux temps les plus anciens de notre humanité. Et plus que jamais, leurs destins sont incontestablement liés. Delbard s’inquiète du sort des abeilles et plus largement des insectes butineurs qui jouent un rôle de premier plan dans la pollinisation et particulièrement pour les fruitiers pour la formation des fruits …
En effet, la plupart des variétés sont non-auto fertiles et doivent recevoir le pollen d’autres variétés pour être fécondées. C’est à cette condition que les fleurs vont se transformer. Sans oublier que 80% de notre environnement végétal, et près de 40% de notre alimentation – fruits, légumes, oléagineux … – dépendent de l’action fécondatrice des insectes des pollinisateurs. Des moyens de contrecarrer sont à notre à porter et nous allons durant les prochains mois vous sensibiliser sur ces amies que sont pour nous les abeilles !
Grâce aux jardineries Delbard, nous vous indiquons différentes sources abondantes d’alimentation pour tous les butineurs de vos jardins : fleurs mellifères, sites d’accueil, hôtels à insectes, ruches (selon les jardineries).
Pollinisateurs et fruitiers : une relation étroite !
La très grande majorité des espèces fruitières dépendent non pas du vent mais des insectes et surtout des abeilles ! Ce mutualisme abeilles-plantes c’est-à-dire les relations mutuellement bénéfiques qui les lient est le résultat d’une longue coévolution depuis le début du Crétacé (plus de 60 millions d’années).
Rappelez-vous que la pollinisation n’est pas un acte volontaire : les abeilles vont d’abord et avant tout chercher des ressources en butinant de fleurs en fleurs des fruitiers. Sur le plan quantitatif, en quelques visites, les abeilles déposent des quantités importantes de pollen sur le stigmate. Sur le plan qualitatif, ce pollen provient le plus souvent d’un éventail d’individus.
Vous, jardiniers, soignant vos arbres fruitiers, prenez grand soin des abeilles : sachez que sur 44 espèces de fruits charnus recensés dans le monde, 39 (89%) ont une production améliorée par l’activité pollinisatrice des insectes, avec au premier rang les abeilles (sauf pour ananas, banane, palmier-dattier et vigne…). Mais pas de doute, insectes pollinisateurs et production fruitière sont vraiment indissociables.
Battons-nous pour le déclin bien réel des populations
d’abeilles !
Le déclin des abeilles domestiques occupe le devant de la scène médiatique depuis une dizaine d’années voir avant … Surtout les abeilles sauvages qui, pour beaucoup ne collectent leur pollen que sur quelques espèces de plantes pendant quelques semaines par an contrairement aux abeilles domestiques aux colonies pérennes.
Ces abeilles sauvages sont terricoles à 80% c’est-à-dire qu’elles nichent dans le sol. Il est donc important d’augmenter la population d’abeilles sauvages à petite échelle dans notre jardin tout en favorisant tout ce qui peut aider les abeilles mais aussi tous les autres insectes pollinisateurs.
Quels sont les butineurs du verger ?
Si le jardinier n’a pour seul objectif, la fécondation des
fleurs afin d’obtenir les meilleures récoltes possibles, les insectes les
exploite de façons variées.
Seule l’abeille domestique fait du miel, mais toutes les abeilles sont des agents pollinisateurs de tout premier plan !
L’abeille domestique : via l’odeur de la fleur du fruitier, va prendre le pollen que d’une seule espèce donnée durant quelques jours puis, viendra la visite des autres arbres alentours d’une autre espèce les jours suivants. Le pollen (ou le nectar) pouvant être récolté par l’abeille à 10 km à la ronde de la ruche sera posé dans la ruche.
Les diverses abeilles solitaires (anthrophoridés, andrénidés, collétidés, halictidés, mégachilidés, mélittidés) : mal connus par nous, jardiniers, un milliers d’espèces d’abeilles solitaires en France dont 10% fréquentant les arbres fruitiers en fleurs.
Les bourdons : Les bourdons ont une langue plus longue que les abeilles domestiques et solitaires et par conséquent, ils peuvent exploiter des fleurs à la corolle profonde. Aussi, au verger, les bourdons ont un rôle primordial pour les pommiers : en effet, ils sont actifs à moins de 9°C contrairement aux abeilles plus frileuses. De plus, ils visitent plusieurs arbres dans la même journée et participent au brassage des gènes. Ainsi, vous obtenez, grâce à eux, des fruits plus gros et plus beaux. Conclusion : vive les bourdons dans un verger de pommiers par temps de pluie et printemps froid !
Les guêpes : même si elles butinent aussi des matières d’origine animale, les guêpes, contrairement aux bourdons, sont actives plus tardivement que les abeilles donc leur participation à la pollinisation fruitière est minimale. Mais n’oublions pas que leur rôle modeste pour les fruitiers est largement compensé par leur rôle dans la régulation des populations d’insectes ravageurs de vos plantations. (chenilles en particulier).
Pas de papillons : ils ne font partie des pollinisateurs de premier rang dans les cultures fruitières. Ils préfèrent les fleurs des champs comme les labiées et autres fleurs que celles des fruitiers.
Les mouches : même si elles se nourrissent du nectar pour leur propre compte, les syrphes se nourrissent des pucerons et autres insectes piqueurs et donc trouvent sur les fruitiers de quoi effectuer un cycle complet ! De plus, elles agissent même en conditions d’intempérie ou en début de saison ou des nectars parfois toxiques pour les abeilles. Donc, oui, les mouches ont un rôle dans la pollinisation.
Les coléoptères : les cétoines les plus connues consomment beaucoup de pollen mais aussi sont souvent dévoreuse des petites fleurs mais elles restent très importantes pour la pollinisation des arbres tropicaux !
Des questions récurrentes de vos amis ou voisins sur leurs arbres
fruitiers ?
« Mes pruniers sont couverts de fleurs, mais ne produisent pas de fruits ! Pourquoi ? »
« Mes poiriers sont blancs comme neige au printemps, mais ne donnent aucune poire ! Pourquoi ? »
Plusieurs phénomènes sont à l’origine du manque de fructification :
Les
gelées printanières d’abord, qui tuent les fleurs. En les coupant en deux, on
constate un noircissement de l’ovaire. Notons que des gelées plus tardives se
sont produites ces dernières années.
La
coulure physiologique à cause de l’alternance naturelle de production. En
effet, l’arbre fructifie une année sur 2.
Enfin,
peut être incriminé le manque de pollinisation due à plusieurs facteurs :
endroit de plantation trop exposé au courant d’air, vent,…
Une réalisation de la fécondation, cœur de la fructification,
demande 3 étapes indispensables :
La pollinisation par les abeilles ou autres.
La germination du pollen;
La fécondation (fusion du noyau mâle apporté par pollen et du noyau femelle (ovule).
Les 2 grands types de fécondation
Pour les variétés de fruitiers dites auto-fertiles, comme le prunier mirabelle, la fleur du prunier est fécondé par les fleurs de la même variété. Pour les variétés non auto-fertiles (fécondation croisée), comme la prune Reine Claude dorée, la fleur Reine Claude doit être fécondée par une autre variété de prunier comme la prune d’Ente. La fécondation croisée est hautement souhaitable pour les pommiers, poiriers, pruniers, cassissiers et groseilliers. Les abricotiers et de nombreux pêchers sont eux soumis à l’autofécondation mais l’arrivée d’autres pollens leur est aussi bénéfique et améliore sensiblement la mise à fruits et la qualité des fruits.
L’indispensable pollinisation croisée !
La principale cause du défaut de fécondation (donc de
fructification) est l’absence de pollinisation due au pollen non transporté à
l’ovule, ou incompatibilité génétique de celui-ci ou simplement des conditions
climatiques défavorables (pluies prolongées de début de printemps, des
températures basses entre et 5 et 10 °C ).
PAS DE POLLINISATION = PAS DE
FECONDATION = PAS DE FRUIT !
Des
achats avec le conseil du pépiniériste de votre jardinerie :
En effet, avec l’aide de votre conseiller, vous pourrez connaître si les variétés de vos fruitiers choisis sont compatibles entre-elles pour une bonne fécondation des fleurs et donc éviter une chute des fruits ou de petits fruits à la récolte. Rassurez-vous aussi, il y a des chances qu’aux alentours de chez vous, il y a déjà des plantations de fruitiers pollinisateurs de votre variété. N’oubliez pas que les abeilles peuvent faire 10 km de distance pour visiter les fleurs des fruitiers et donc prendre le pollen bienfaiteur pour féconder les fleurs de votre arbre !
Enfin, chers jardiniers, les abeilles comme tous les insectes pollinisateurs ont besoin de nourriture. Il faut alors leur proposer des plates-bandes ou massifs de fleurs !